Cauchemar
Écrivez-lui des poèmes vantant sa grandeur,
Donnez-lui toutes les cartes du Monopoly,
Faites-lui humer des effluves de malbouffe,
Entourez-le de ses semblables serviteurs,
Puis, attirez-les sur une île déserte.
Construisez-leur un palais vide dont les murs ne sont que miroirs,
Dites qu’on y entend des chants de sirènes.
Et que de ce nulle part, la mer soit si profonde, les vents si terribles, les eaux si glaciales et les jours si sombres,
Qu’il soit à jamais impossible d’en sortir ou de s’en approcher…